BLOCKCHAIN ET ENERGIE : AUTOCONSOMMATIONS COLLECTIVES ET APPLICATIONS LOCALES EN DEBAT
Le 8 mars / Numa – Paris
Quel rôle la Blockchain peut-elle jouer dans la gestion de réseaux locaux d’auto-consommation collective ? Sa mise en place n’est-elle pas trop gourmande en énergie ? A quelle échelle commence t’on vraiment à en avoir besoin ? Retour sur le Breakfast Energie à Numa avec des acteurs experts du sujet
Clémence Fischer, directrice des programmes innovation & transformation à NUMA et Adrien Mathieu, expert en énergie et ressources naturelles chez SAP accueillaient :
- Lucas Elicegui, Directeur Innovation chez GreenFlex (Groupe TOTAL)
- Corinne Soors, Consultante Département Collectivités et Territoires chez Enedis
- Christophe Courtois, Président de Sunchain
- Erwin Guizouarn, CEO d’Evolution Energie
La Blockchain dans l’énergie ? C’est maintenant @NUMAparis #reinventenergy pic.twitter.com/sfQkDScR4S
— Clemence Fischer 🌍 (@clemfis) 8 mars 2018
L’auto-consommation collective et le rôle que peut jouer la Blockchain dans la gestion du modèle a été le sujet central de ce Breakfast Energie à Numa.
De quoi s’agit-il ?
L’auto-consommation collective est la possibilité pour des consommateurs et des producteurs de se lier au sein d’une personne morale et de définir de quelle façon ils vont répartir cette production locale auprès de chacun des consommateurs. Le rôle du gestionnaire de réseau (comme Enedis) est d’aller relever les cours de charge des acteurs et de déterminer pour chacun la part de production locale versus celle issue du fournisseur classique. La Blockchain vient s’appliquer à la détermination de la répartition de la production sur chacun des consommateurs.
C.Soors @Enedis travaille sur l’autoconsommation collective : les consommateurs et les producteurs se lient pour distribuer de l’énergie. La #Blockchain se situe sur la répartition #SocialGoodWeek #reinventenergy
— SocialGoodWeek (@SocialGoodWeek) 8 mars 2018
Pour exemple, des bâtiments du conseil général à Perpignan ont permis de mettre en place un modèle d’auto-consommation collective. Une analyse préalable (réalisée par Sunchain) a permis de mesurer le potentiel avec pour objectif de favoriser l’autoconsommation plutôt que la vente au réseau.
A cette échelle, reste à savoir si le besoin de décentralisation – et donc de mise en place d’une Blockchain – est bien justifié et si les processus mis en place pour gérer des micro-transactions ne sont pas trop gourmands en énergie :
#Blockchain = gouffre énergétique ? Tout dépend du mécanisme de preuve @LucasElicegui @GreenFlex
> Point technique qui a son importance pour l’environnement #SocialGoodWeek #reinventenergy https://t.co/8EiF7Hkxck— SocialGoodWeek (@SocialGoodWeek) 8 mars 2018
Cette rencontre s’inscrit dans le programme #TechForTomorrow (https://www.numa.co/pourquoi-numa) que poursuit Numa sur plusieurs volets, « convaincus que ce sont les innovateurs issus de tous les horizons qui catalyseront une révolution permettant de faire plus pour la planète avec moins de ressources. Leur vision audacieuse, leur ingéniosité, leur capacité d’adaptation et leur détermination absolue constituent les facteurs indispensables pour initier l’action, conduire le changement et concrétiser ce qui semblait impossible. »
Retrouvez Marjolaine Sala, responsable des programmes d’innovation, ainsi que Karina Tavares, business développeuse, à propos des missions de Numa et des temps forts de la rencontre.
> MARJOLAINE SALA
Retour sur le #EnergyBreakfast @NUMAparis avec @marjolaine_sala où il a été question d’auto-consommation locale et d’impact environnemental de la #Blockchain associée aux solutions énergétiques. #SocialGoodWeek #reinventenergy pic.twitter.com/ooEtUbgdPK
— SocialGoodWeek (@SocialGoodWeek) 8 mars 2018
> KARINA TAVARES
Les missions du @NUMAparis par @karinatavares76 #TechForPlanet #TechForTomorrow #SocialGoodWeek pic.twitter.com/qs0YJLamU9
— SocialGoodWeek (@SocialGoodWeek) 8 mars 2018