Mécénat et numérique à la Mairie du 4ème

Le 5 décembre – La Mairie du 4ème arrondissement à Paris

L’évolution des moyens de collecte de fonds pose la question de l’usage et de l’impact des nouvelles technologies au service du mécénat, quelle que soit l’échelle de la collecte. Démultiplicateur d’engagement ou opportunité de partage, le passage au numérique nécessite une appropriation des outils, c’est ce que défendent Admical et HelloAsso.

Le maire du 4e arrondissement, Christophe Girard, est très clair lorsqu’il introduit cette matinée consacrée au lien entre numérique et mécénat : « il y a deux choses qui excluent, la langue de bois et la langue experte. » Grand bien fasse à tous les intervenants qui se sont bien gardés de l’une comme de l’autre !

C’est ensuite Antoinette Guhl, adjointe à la Maire de Paris chargée de l’économie sociale et solidaire, de l’innovation sociale et de l’économie circulaire qui a affirmé l’importance pour Anne Hidalgo de faire de sa Ville une capitale internationale de l’économie sociale et solidaire (ESS). L’enjeu de cette matinée est nous dit-elle de continuer à garantir « l’autonomie de cette économie ».

 

Thomas Guillochon, directeur du développement chez HelloAsso et Sylvaine Parriaux, déléguée générale adjointe d’Admical ont ensuite rappelé quelques constats du monde associatif en France aujourd’hui : plus d’un million d’associations, deux millions de salariés et tous avec la même problématique : leur financement.

Une première table ronde a exploré les impacts du mécénat participatif avec les témoignages des fondations Groupama, Edf et de Google. Comment impliquer les collaborateurs ? Chacun sa méthode, mais le constat général est qu’il faut impliquer l’entreprise dans la fondation.

 

Chez Google par exemple, les salariés peuvent consacrer jusqu’à 20 % de leur temps de travail à un engagement associatif explique Marie Tanguy. À la fondation EDF, ce sont les salariés qui portent des projets associatifs dans les appels à projet de la fondation. Claire Bordenave, collaboratrice EDF et bénévole de l’association Promesses qui a bénéficié d’une campagne abondée par la Fondation est venue en témoigner. Sophie Dancygier nous explique comment la fondation Groupama utilise le numérique :

 

La seconde table ronde portait sur le numérique comme une opportunité de partager plus et de gagner de l’impact. Autour de la table, les fondations Sigfox et Orange, ainsi que le projet SINGA et IBM mécénat.
Que ce soit en faveur des réfugiés ou des rhinocéros, il semblerait que le numérique ait un pouvoir de création de lien qui peut parfois sauver des vies. Dans les projets présentés par Guillaume Capelle ou Marion Moreau, les objets connectés peuvent permettre de sécuriser une mission en Antarctique ou de connecter un citoyen français avec un réfugié et pourquoi pas de là, faire naître un projet commun. C’est également ce dont témoigne Mickael Ghossein, Directeur des opérations Orange Solidarité.

 

De beaux échanges et un réél enthousiasme dans ces échanges, comme nous le confirme Marion Moreau, présidente de la fondation Sigfox :

 

Pour clore, François Debiesse, président d’Admical, a rappelé que face aux fractures de notre société, il y a un besoin de ressource et un besoin de lien.

 

Enfin retrouvez tous les outils dont vous avez besoin pour mettre en place un dispositif de mécénat participatif sur la plateforme d’HelloAsso, comme vous le résume Hannah Berkouk, responsable mécénat chez HelloAsso.

 

À découvrir, le lien que fait IBM avec le numérique dans son approche du mécénat :

 

La fondation Sigfox présentée par sa présidente, Marion Moreau :

 

 

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