Numérique & Associations : vers une gouvernance plus démocratique ?

Le 12 mars au Conseil départemental du Territoire de Belfort

Lundi 12 mars, le DLA du Territoire de Belfort, Dispositif d’Accompagnement Local de soutien aux associations, porté par la MIFE du Territoire de Belfort (Maison de l’Information sur la Formation et l’Emploi), accueillait Solidatech, programme de solidarité numérique, dédié aux associations. L’enjeu ? Renforcer l’impact des associations par le numérique.

Dans son introduction, la directrice de la MIFE du Territoire de Belfort, Valérie Brenot, a mis l’accent sur les nombreux outils numériques qui permettent aujourd’hui aux associations de se faire connaître. En matière de gouvernance, cependant, elle a soulevé une question essentielle : Comment s’appuyer sur le digital pour trouver un mode d’organisation plus ouvert et plus participatif ?

Face à une vingtaine d’associations, aux secteurs d’activité confondus, Solidatech a tenté d’y répondre. Par web conférence, en direct de Paris, Raphaël Ménauge, chargé de partenariats et du développement chez Solidatech, a présenté l’Enquête nationale sur la place du numérique dans le projet associatif en 2016 (http://www.associations.gouv.fr/la-place-du-numerique-dans-le-projet-associatif-en-2016.html).

Ensuite, il a dressé un état des lieux du monde associatif face au numérique. Grâce à un baromètre, Solidatech a observé les évolutions des usages numériques des associations entre 2013 et 2016.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

 

Nouveaux usages et effets positifs

En 2013, 69% des associations disposaient d’un site internet, elles sont 73% en 2016.

De nouveaux usages émergent, tels que les formations à distance ou les applications smartphone. En 2016, 8% des associations ont recours à la formation à distance. 42% pourraient l’utiliser demain.

Les effets positifs ne sont plus à prouver. Ils sont largement reconnus par les associations. À ce titre, 85% des reponsables d’associations estiment que l’utilisation du numérique a un effet positif sur le partage de l’information dans l’association, et 82% sur l’image de l’association.

Des outils pour garantir les libertés

« Pour garantir les libertés des utilisateurs et pour un meilleur contrôle citoyen, des outils très utiles existent : les logiciels libres », explique Céline Loueslati, animatrice du DLA du Territoire de Belfort. Libre ne veut pas forcément dire gratuit. Ce sont surtout des logiciels adaptés aux besoins et aux valeurs des associations. « Par exemple, au lieu d’utiliser Doodle, on peut utiliser le logiciel libre Framadate », poursuit-elle.
Raphaël Ménauge a ensuite parlé des outils collaboratifs autour des appels à distance, des live, des systèmes de vot, pour faire participer les membres de l’association. Des outils de messagerie et de gestion de projets ont également été évoqués. Il a notamment présenté le réseau social français Whaller , similaire à Facebook, mais privatif !

Les associations présentes étaient ravies de cette première rencontre sur cette thématique. « Elles se sont dit prêtes à passer le cap mais ont besoin d’un accompagnement plus poussé. » Le message est passé auprès du DLA, qui compte proposer un accompagnement collectif pour définir une stratégie numérique adaptée, fin 2018/début 2019.

Retrouvez plus d’informations sur la programmation 2018 de la MIFE-DLA du Territoire de Belfort.

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