Le numérique au service de la cartographie collaborative

12 mars / MIKSI COWORKING

 

Dans le cadre de la Social Good Week, le collectif grenoblois d’Open Street Map a organisé une soirée d’initiation et de découverte de l’outil qui a pour but de mobiliser les citoyens sur les problématiques liées aux questions territoriales.

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OpenStreetMap (OSM) est un projet international fondé en 2004 dans le but de créer une carte libre du monde, participative. Nous collectons des données dans le monde entier sur les routes, voies ferrées, les rivières, les forêts, les bâtiments et bien plus encore ! Les données cartographiques collectées sont ré-utilisables sous licence libre ODbL (depuis le 12 septembre 2012). La cartographie participative et citoyenne est un outil intéressant et à la portée de tous pour mobiliser les citoyens sur les problématiques liées aux questions territoriales.

Cet équivalent de « Wikipédia » pour les cartes et une projet réunissant des millions de contributeurs dans le monde. « Sous licence libre, tout le monde peut y contribuer, réemployer les données, les corriger, les affiner… », nous explique Guillaume Allègre, animateur du groupe local à Grenoble.

« L’intérêt d’un tel outil est de mettre à disposition une base de données de cartographie du monde sur laquelle sont réunies toutes les caractéristiques naturelles, tout ce qui concerne la voirie, les forêts, les villes, les routes… », détaille Guillaume.

La communauté se réunit souvent pour échanger, rencontrer, former et initier d’autres personnes intéressées pour participer au projet. « Nous alternons nos activités ‘grand public’ avec des ateliers plus pointus où nous abordons des questions de contribution spécifiques », ajoute Guillaume.

Dans le cadre de la Social Good Week, le collectif grenoblois a organisé une soirée d’initiation et de découverte à destination du grand public. « L’intérêt de cette soirée était d’inviter de nouveaux contributeurs éventuels pour qu’ils participent à améliorer la cartographie des zones grenobloises qu’ils fréquentent. Sur la vingtaine de participants, une grosse moitié était composées de nouveaux contributeurs ».

La cartographie de la région de Grenoble va pouvoir continuer à être améliorée et affinée grâce aux nouveaux contributeurs habitués du territoire.

Vous aussi, participez à Open Street Map !
« C’est comme avec Wikipédia : ce n’est jamais terminé ! », conclut Guillaume.

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