Quand le numérique se réincarne

Vendredi 6 novembre au Player à Paris

 

6 nov 300La vague du numérique révolutionne nos sociétés et nos façons de faire société. Toutefois ce n’est pas la seule nouvelle technologie à l’œuvre : l’imprimante 3D, la microfluidique, les objets connectés, les interactions machine-cerveau débarquent !
L’ouverture technologique est bien plus large et l’outil numérique se réincarne dans des objets palpables que l’on retrouve dans nos maisons, nos poches voire nos corps. Comment ces technologies émergentes peuvent apporter des réponses à nos enjeux de société ? Entre risques et opportunités, quels choix citoyens s’offrent à nous face à la technologie ?

Cet événement organisé par Soscience et accueilli par Player nous a donné l’occasion de découvrir trois projets : Leka, Echopen et le laboratoire papier d’ESCPCI, petit tour d’horizon…

LEKA est un projet de robot sphérique qui vise à aider les enfants exceptionnels.

Moins cher qu’un chien et qui ne laisse ni poil ni autre désagrément, le robot LEKA est un outil de médiation entre l’enfant et le monde extérieur.

Si un robot tend à ressembler à un humain, le danger pour les enfants extraordinaires, est de brouiller leurs repères parfois fragiles.

Le robot doit donc juste être un vecteur d’information, de stimuli, c’est la vocation du robot LEKA. Les applications sont diverses, explorent les sensations et les divers apprentissages. L’enfant intéragit plus avec l’éducateur quand il y a un robot en intermédiaire.

L’ONU a condamné la France pour sa politique insuffisante en faveur des personnes handicapées. Aux USA, il existe des coiffeurs « autist friendly », nous avons un héritage lacanien qui nous laisse une grande marge de progression dans l’accompagnement des enfants exceptionnels entre autre.

ESCPCI – Microfluidique – Laboratoire sur papier

Le papier ayant la propriété d’aspirer l’eau, il s’agit de maîtriser les écoulements dans le papier pour fabriquer des « laboratoires » mobiles c’est-à-dire, sur le même principe que les tests de grossesse, pouvoir tester des échantillons de sang ou d’urine sur place, en les faisant réagir à divers réactifs.

Écoutez Laura Magro, chercheuse en biologie :

ECHOPEN : remplacer le stéthoscope

Partant du fait qu’un échographe coûte 100.000€ et qu’il existe des modèles portables entre 5 et 15.000€, Echopen développe en mode libre un appareil qui coûtera entre 200 et 500€, spécifiquement adapté aux besoins et pratiques des médecins généralistes.

C’est un Arduino avancé : une onde sonore dont on écoute les échos pour accéder à une image dans un format écran de téléphone. L’ECHOPEN permet un premier triage pour l’urgentiste, une première idée pour le générlaiste. Il faut un accompagnement ces publics pour les changements d’usages et une partie du projet est dévouée à la formation des médecins.

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